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"NAMUR 2018 : LA DÉMOCRATIE CAPITALE !"
A l’heure où 56% des jeunes de 18 à 30 ans considèrent que la démocratie ne fonctionne pas, il convient de s’interroger sérieusement et collectivement sur les raisons du fossé qui sépare les citoyens de la classe politique et sur les manières de le combler.
Et si en 2018, Namur devenait la capitale d’une démocratie participative, économique et culturelle qui contribuerait à plein au bien-être de chacun ?
1. Une démocratie réellement participative qui intègrerait le citoyen dans le processus politique
Les Namurois seraient informés des politiques menées et pourraient y contribuer effectivement :
Grâce à une transparence des politiques communales simple à mettre en œuvre : la mise en ligne des PV du Collège et la retransmission en direct des conseils communaux sur le site internet de la ville ;
Suite à la réhabilitation de la procédure de consultation populaire d’initiative citoyenne (les questions posées par les citoyens seraient effectivement reprises) et à l’attention portée aux avis des organes consultatifs ;
- Par la création d’un budget participatif qui impliquerait les associations et les comités de quartier dans la décision et la répartition d’une part des subsides.
2. Une démocratie économique au service de l'humain et de son environnement
Alors que près de 30% de nos pensionnés vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, les Namurois auraient réinventé un modèle de prospérité qui profite à tous.
Il se fonderait notamment sur les quatre piliers qui singularisent l’économie namuroise : un tissu associatif riche, des fonctionnaires de qualité, des commerces et PME locales dynamiques et une Université et des hautes écoles à la pointe. Leur mise en réseau créerait des emplois locaux et non-délocalisables de qualité.
Dans ce contexte, trois mesures auraient d’ailleurs été prises :
Un « Tax shift local » basé sur une réduction des impôts des familles et des commerces locaux, un renforcement des aides au secteur associatif, une augmentation de la fiscalité des opérateurs financiers qui ont les épaules les plus larges (opérateurs GSM ou publicitaires, etc.) et un relèvement des redevances en cas d’incivilité environnementales (dépôts clandestins, par exemple) ;
Une réforme des marchés publics namurois qui favoriserait le recours aux clauses sociales, environnementales et éthiques. De quoi soutenir davantage les acteurs locaux ;
- Des assises du commerce de proximité - confronté à de grandes difficultés dans le centre et la périphérie (problèmes de parking, propreté, etc.) - auraient été organisées.
3. Une démocratie culturelle qui favoriserait l'épanouissement des namurois(es)
Donner à chacun le droit de participer à la vie culturelle est un enjeu qui porterait notre ville. Elle s’y prête bien.
A partir des attentes spécifiques de la population et du secteur, les politiques participeraient concrètement :
A la mise en lumière de l’ensemble des initiatives culturelles existantes et des énergies créatives, parfois confidentielles ;
A la réduction du coût de l’accès à la culture et à sa décentralisation dans nos quartiers et au soutien renforcé des initiatives culturelles dans nos écoles communales (un médiateur culturel communal pourrait, comme dans certaines communes françaises, aider efficacement les enseignants qui le souhaitent) ;
A la création d’une Université populaire qui permette à chaque Namurois de suivre gratuitement des formations selon ses centres d’intérêt (en collaboration avec l’UTAN).
Rêver d’une démocratie participative, économique et culturelle est une entreprise délicate.
Mais comme l’a dit le scientifique humaniste Théodore Monod : « L’utopie ne signifie pas l’irréalisable mais l’irréalisé. Et l’utopie d’hier peut devenir la réalité d’aujourd’hui ».
A nous de redresser la tête et de nous retrousser les manches, pour qu’ensemble et au-delà des clivages du passé, nos espérances démocratiques deviennent réalité.
Antoine Piret
Propositions à débattre sur simple rendez-vous :
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En deux mots
Passionné par les questions de développement économique et de démocratie participative, je veux encourager la renaissance des coopératives pour booster la création d’emplois non-délocalisables en Wallonie et recréer du lien entre les citoyens et le monde politique.
Je plaide aussi pour l’intégration systématique de clauses sociales et environnementales dans nos marchés publics pour soutenir l'emploi local.
Enfin, je défends à tous les niveaux de pouvoir une gestion éthique de nos finances publiques.